Insérer une table des matières sur Word est l’un des premiers besoins après avoir rédigé un document. Or, pour insérer convenablement un sommaire sur Word, il faut s’y être préparé convenablement. En effet, utiliser les styles est primordial comme je vous l’expliquerai plus loin.
Toutefois, il est possible de personnaliser votre sommaire Word avec d’autres styles que les fameux « Titre 1 », « Titre 2 », etc, que Word propose par défaut.
Étape 0 : Faire un sommaire sur Word
Pour bien apprendre à utiliser Word, il faut commencer par apprendre les noms des fonctions. Dans Word, la fonction d’ajout d’un sommaire s’opère par l’insertion d’une table des matières. Pour ceux disposant d’une interface en anglais, c’est le « Table of contents » plus connu avec le sigle « ToC ».
Afin de pouvoir mettre à jour votre table des matière de manière automatique, vous devez le préparer. Cette préparation nécessite une utilisation des styles et une bonne hiérarchisation des styles entre eux. Commençons donc avec la première étape.
Étape 1 : Préparer son document Word
Votre document est ouvert devant vous et il n’attend que l’insertion d’un sommaire.
Insérer une table des matières – Document initial
Le critère essentiel est l’utilisation des styles de Titres. Il s’agit en particulier des styles « Titre 1 », « Titre 2 », etc. Si vous utilisez ces styles, vous aurez moins d’adaptation à apporter par la suite. En effet, Word est fourni prêt à l’emploi avec un jeu de styles et des fonctions qui les utilisent. Si vous souhaitez tout faire de zéro, c’est possible, par contre, vous aurez souvent des adaptations à apporter.
Vérifiez l’utilisation des styles « Titre xx »
Pour voir si votre document est prêt, vous pouvez sélectionner vos titres dans le texte et voir quel style est appliqué. Dans l’exemple, on peut voir que c’est bien « Titre 1 » qui s’applique au texte surligné.
Insérer une table des matières – Utiliser les styles de titres
Il faut faire cette vérification pour chaque en-tête de paragraphe. Ci-dessous, vous pouvez voir l’exemple avec le premier sous-titre. Il s’agit bien du style « Titre 2 » qui a été utilisé.
Insérer une table des matières – Utiliser les styles de titres 2
Afin de faciliter la revue de l’ensemble des styles de votre document, je vous recommande d’utiliser un affichage spécial de votre document : l’affichage en mode plan.
Pour gérer la hiérarchie, passez en mode Plan !
Pour cela, rendez-vous dans l’onglet « Affichage » puis cliquez sur « Plan » comme indiqué :
Faire un sommaire sur Word – Passer en mode plan
Vous verrez alors votre document d’une nouvelle manière. La première chose que vous verrez ce sont les « gros boutons plus ». Ils permettent de « fermer » les paragraphes et ne laisser apparaître que les titres. Ce mode d’affichage est également très pratique pour réorganiser son contenu. Il suffit d’attraper et de faire glisser un titre pour que tout le contenu se déplace avec.
L’affichage permet de visualiser vos titres classés selon leur hiérarchie. Lorsque votre curseur se trouve sur un texte (dans l’exemple il se trouve sur « vivamus a tellus »), vous pouvez voir en 2 le niveau hiérarchique de ce style. Grâce aux flèches se trouvant à droite ou à gauche, vous pourrez simplement « monter » ou « descendre » le niveau hiérarchique du titre.
Une fois que vous avez replacé tous vos titres au bon niveau, vous pourrez fermer le mode plan comme indiqué ci-dessous en 3.
Faire un sommaire sur Word – Utiliser le mode plan
Étape 2 : Insérer la table des matières (vous allez enfin faire un sommaire sur Word !)
Placez votre curseur à l’emplacement où vous souhaitez insérer la table des matières. Il n’est pas nécessaire de prévoir d’espace, Word se chargera de déplacer le contenu de manière appropriée.
Placez votre curseur au début du texte où l’insertion aura lieu
Sélectionnez l’onglet « Références »
Déroulez le menu « Table des matières »
Choisissez l’affichage qui vous convient
Insérer une table des matières automatiquement
Maintenant, vous voyez ceci :
Insérer une table des matières – Numérotation des titres
Mais que vois-je ?? Le titre de la table des matières a pris la même numérotation que mes titres ! Du coup, toute ma numérotation des titres a changé !
Afin d’éditer le style de l’en-tête, il faut placer son curseur sur le titre. Ensuite, dans le bloc des styles vous aurez le style « En-tête de table des matières » qui est sélectionné. Vous pourrez faire un clic-droit et cliquer sur « Modifier ».
Insérer une table des matières – MAJ Style en-tête
Vous aurez alors le menu suivant qui s’affiche. Le point essentiel est de bien lire ce qui se trouve à gauche « Style basé sur : ». Le menu présente « Titre 1 ». Cela signifie que le style de l’en-tête hérite de tous les styles du « Titre 1 », et même la numérotation.
Insérer une table des matières – Changer le style en-tête
En changeant cela de « Titre 1 » à « Normal », vous affranchissez le style de sa dépendance à « Titre 1 ».
Après avoir cliqué sur « OK », vous obtenez l’affichage suivant. On peut voir que le texte « Table des matières » a perdu tous ses styles. Il faut maintenant mettre à jour tout le contenu de la table des matières. Pour cela, cliquez sur « Mettre à jour la table… ».
MAJ Table des matières
Et veillez bien à sélectionner « Mettre à jour toute la table » :
Mettre à jour toute la table
Cette fois, la numérotation est à jour !
Numérotation des titres à jour
Étape 4 : Faire un sommaire personnalisé sur Word
Voici une véritable astuce pour exceller avec les tables des matières, découvrir les styles cachés utilisés par Word pour gérer la présentation de la table des matières !
Pour cela, comme précédemment :
Sélectionnez le texte entier d’une des entrées de la table des matières
Cliquez sur la petite flèche en bas à droite des styles et faire apparaître l’ensemble des styles utilisés
Observez les trois styles
En-tête de table des matières
TM1 > Pour « Titre 1 de table des matières »
TM2 > Pour « Titre 2 de table des matières »
Choisissez celui de votre choix et mettez-le à jour
Insérer une table des matières – MAJ des styles du sommaire
ÁA la fin, vous obtenez une table des matières stylée !
Faire un sommaire sur Word – Final
Dernière étape
Cet article vous a plu ? Vous avez encore des questions ? Surtout faites-le moi savoir dans les commentaires ! Merci !
[Apprendre] Comment bien débuter sa formation sur Word ?
Bien débuter sa formation Word, c’est peut-être LA question que les gens ne se posent pas suffisamment. Si vous êtes ici, c’est que VOUS, vous vous l’êtes posée ! Bravo !
J’ai rencontré, je rencontre et je rencontrerai encore de nombreuses personnes qui me demandent des conseils sur des problèmes de mise en page, de table des matières, d’en-tête et pied de page… alors que l’état de leur document est déjà dans un état avancé d’utilisation de mauvais usages.
Un peu comme le bricoleur du dimanche qui aurait construit une maison et qui appelle un plombier à la rescousse pour une fuite non identifiée… Le plombier n’a même pas envie de s’engager sur le chantier de peur qu’il soit considéré comme responsable !
Dans l’intitulé de cet article, il est question de “débuter” et de “formation”. C’est donc accepter l’idée qu’utiliser Word, ça s’apprend. Cela induit que Word est plein de possibilités et qu’on est humble devant le succès planétaire de cette plateforme. S’il est aussi répandu, depuis si longtemps, c’est que son concurrent gratuit n’a pas les mêmes capacités. Et donc, les choses qui ne tournent pas rond sont probablement plus dues à une mauvaise utilisation qu’à un dysfonctionnement de l’outil. Depuis de nombreuses années maintenant, Word est d’une stabilité redoutable ! A condition de bien l’utiliser !
Etape n°0 : Qu’est-ce que le traitement de texte ?
Word est un outil de traitement de texte. Pour bien comprendre, je cite ici l’article (à ce jour) de Wikipedia :
Un logiciel de traitement de texte répond à plusieurs besoins, notamment :
création automatique ou semi-automatique de textes, comme des contrats ou des actes, par assemblage de paragraphes et personnalisation à l’aide de données spécifiques au cas particulier ;
aide à la transcription dactylographique en facilitant le travail de frappe et en autorisant des retouches ultérieures, voire des éditions successives d’un même document, sans avoir à tout ressaisir ;
aide à la composition typographique, en ajoutant à la simple transcription dactylographique des attributs de typographie et de mise en page qui enrichissent la présentation du texte ;
depuis les années 1980, outil de rédaction, directement utilisé par les auteurs, de la conception du plan du document en passant par toutes les phases de la rédaction, éventuellement collaborative, et de l’édition du document, notamment, la relecture.
À chacun des besoins correspondent des fonctions spécifiques. Par exemple, un rédacteur est assisté par :
l’accès à un dictionnaire de synonymes ;
un correcteur d’orthographe en cours de rédaction ;
des modèles de documents types avec des éléments de texte répétitifs ;
une feuille de styles ;
des macros fonctions pour automatiser des séquences d’actions.
On peut voir que la définition ne contient pas seulement “Saisir du texte”. Pour cette fonction uniquement, il y a Notepad !
Etape n°1 : La base de la base de votre formation Word
Pour une raison que j’ignore, cette notion que je place comme la base est souvent considérée comme avancée dans toutes les formations Word… ! Alors que c’est une notion qui explique tant de chose : l’héritage.
Dans Word, tout est héritage. Le document1.docx que vous créez au début est l’héritage du modèle Normal.dotm (inhérent à Word). Pour les plus anciens d’entre vous, c’était Normal.dot (sans le x).
dotm a même une signification : document template with macro
Au sein d’un document, le père de tous les styles, c’est “Normal”. Voici ci-dessous l’illustration du style Titre 1 :
Etape n°2 : Construire depuis la base – La structure
Qu’est-ce que la structure d’un document ?
Les documents textuels sont structurés. Une page de garde, une table des matières, une préface, des titres, des sous-titres, des paragraphes, des citations, des références, etc.
Pour automatiser n’importe quelle action, il faut indiquer à Word la nature de chacun des mots inscrits dans le document. Sinon, chaque mot sera considéré comme du texte d’un paragraphe quelconque.
L’œil et le cerveau humain font des interprétations que Word ne fait pas (pas encore… mais bientôt ! Et oui, l’Intelligence Artificielle est en train d’arriver dans Office !). Lorsque nous voyons un texte écrit dans une police plus grande, en gras avec un numéro devant, naturellement notre cerveau prend cela pour un titre. Word n’a pas de cerveau. Il faut donc le lui indiquer.
L’œil et le cerveau humain font des interprétations que Word ne fait pas (pas encore… mais bientôt ! Et oui, l’Intelligence Artificielle est en train d’arriver dans Office !).
Quelles actions peut-on automatiser ?
L’objectif premier de toute formation Word devrait être de vous expliquer que votre objectif est d’automatiser vos actions dans Word !!
Première action : Changer la police
La première action que l’on souhaite automatiser est tellement évidente qu’on en oublie que cela en est une ! C’est changer la police de tout notre texte.
Action si simple et si compliquée à la fois ! Pourquoi compliquée ? Eh bien, que veut dire “tout” ? Est-ce que les titres des chapitres sont inclus dans “tout” ? Le titre principal du document ? Le texte de la table des matières ? Les notes de bas de page ?
Si c’est le cas, alors il faudra indiquer à Word que c’est ce que vous voulez.
Deuxième action : Insérer une table des matières avec les n° des pages à jour
Pour réaliser cette action, il faudra bien marquer les titres des chapitres de votre document d’une certaine manière. Ainsi Word pourra automatiquement identifier les textes à inclure dans la table des matières en indiquant les n° de page correspondants.
Troisième action : Numéroter les pages, sauf la première
Word est un outil de traitement de texte qui est adapté pour écrire des rapports, des thèses, des livres ou simplement un PV de réunion. Il doit répondre à tellement de cas de figure qu’il est impossible de savoir automatiquement dans quels cas il faut numéroter la première page et dans quels cas il ne le faut pas !
Ainsi, il faudra de nouveau mettre en place un indicateur pour que Word sache quoi faire. Et il le fera !
Quatrième action : Insérer une seule page au format paysage au milieu d’un rapport
Comment Word pourrait identifier si vous avez besoin d’insérer une seule page ou plusieurs pages au format paysage ? A moins de le lui indiquer ? Je vous invite à lire l’article “comment insérer une page au format paysage”.
Les autres actions : ce sera pour plus tard… 🙂
Un récapitulatif de toutes les citations, de toutes les références, les numérotations de pages plus évoluées avec des i, ii, iii puis 1, 2, 3, … tout cela, ce sera pour plus tard.
Par où commencer pour structurer son document ?
Le minimum vital que vous puissiez faire, c’est utiliser les éléments structurants que Word vous fournit par défaut, les fameux styles “Normal”, “Titre”, “Titre 1”, “Titre 2”, “Titre 3”.
Ces éléments sont les dénominateurs communs au plus grand nombre de types de documents dans le monde. Ils sont “prêts à utiliser” (comme le “prêt à porter” ou le “prêt à manger”).
Chacun des mots qui sera écrit dans un document doit disposer d’un marqueur pour être identifié par Word. Ce marqueur s’appelle “Le Style”.
Un style pour chaque chose :
Le titre principal d’un document : Titre
Les titres de chapitres, du plus important au moins important : Titre 1, Titre 2 et Titre 3
Les paragraphes : Normal
Etape n°3 : L’importance des styles sur l’automatisation
Word propose par défaut plusieurs composants automatiques, le plus important d’entre eux : la numérotation des titres de chapitres, des sous-titres ou des sous-sous-titres.
Combien de fois vous êtes-vous battu avec des documents où la numérotation ne correspondait pas à vos attentes ? La raison est très simple : Word n’a pas été informé de vos intentions !
Word vient avec des styles par défaut pour faciliter la prise en main, mais ce n’est pas tout ! Il vient également avec d’autres composants configurés par défaut. Voici quelques-uns de ces éléments : hiérarchie des numérotations, configuration de la table des matières, hiérarchie des puces dans les listes, etc.
Ainsi pour que Word sache faire l’enchaînement suivant, il faut le lui indiquer… tout simplement !
Commencez donc par utiliser les styles fournis par défaut et mettez-les à jour pour qu’ils utilisent les caractéristiques qui vous conviennent (police de caractère, taille, espacement, alignement, etc.).
Etape n°4 : Modifiez toujours les styles à la racine !
L’erreur n°1 des débutants qui n’ont pas suivi de formation Word : Modifier les caractéristiques d’un texte directement dans le texte.
Vous DEVEZ mettre à jour le modèle de référence (le style) et non les textes. Pourquoi ? Parce que Word va considérer que vous faites une exception de mise en page. Il ne peut pas savoir que vous souhaitez appliquer cela à tous les textes du même style.
Pour savoir quel style mettre à jour, il suffit de placer le curseur sur un des mots et le style utilisé se retrouve entouré d’un carré gris comme ci-dessous.
Puis, vous cliquez avec le bouton droit de votre souris sur le style concerné et le menu suivant apparaît.
Ensuite, vous avez deux possibilités, même si je vous recommande la deuxième…
Mettre à jour le style selon l’exemple sélectionné (« mettre à jour pour correspondre à la sélection »)
Mettre à jour les caractéristiques du style directement au bon endroit (« modifier »)
Dans les deux cas, tous les mots basés sur ce style vont immédiatement se mettre à jour pour correspondre à cette nouvelle configuration !
Etape n°5 : Votre meilleur ami est aussi votre pire ennemi
Mais qui est donc cet étrange ami ? Il s’agit bien sûr du copier-coller ! A combien de formation Word avez-vous appris cela ?
Votre pire ennemi dans Word est la fonction copier-coller !
Je vous ai parlé d’héritage dans cet article, c’est parce que cette notion est fondamentale pour tout le reste de votre apprentissage de Word, toutes les formations Word devraient vous l’indiquer. Lorsqu’un dysfonctionnement apparaît dans l’application d’une caractéristique (un changement de police qui ne s’applique pas partout par exemple), c’est que cet héritage a été rompu !
Word est trop souple et vous permet d’introduire toutes les exceptions que vous souhaitez ! Et le copier-coller va en introduire énormément à votre insu !
Cette fonction copie et importe une quantité bien plus importante d’informations que vous ne l’imaginez ! C’est la porte ouverte à l’import gigantesque de troubles :
Liste des styles issus du document source
Police de caractère
Espace d’interlignes
Couleurs spécifiques
Enchaînements des numéros
Tableaux
Styles de tableaux
Colonnes
En-têtes et pieds de pages
…
A moins de coller sans tout importer ! Ceci est également prévu.
Lorsqu’on colle quelque chose dans Word, il est possible d’utiliser la petite flèche qui se trouve en dessous du bouton Coller.
Trois options sont présentes :
Coller avec la mise en forme source (celle qui importe tout, tout ! A éviter sauf connaissance de cause)
Coller en utilisant la mise en forme cible (attention, c’est risqué car des styles peuvent toujours être importés)
Coller uniquement le texte, sans mise en forme
Selon la quantité de texte à importer, le choix peut paraître difficile, mais dans la plupart des cas, je vous recommande la troisième option. Surtout, SURTOUT, si vous copiez du texte depuis une page web…
C’est en général le meilleur moyen d’introduire des exceptions et donc de disposer d’un document qui sera plus difficile à contrôler.
Pour terminer avec ce début…
D’abord, je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici ! Votre formation Word est maintenant sur une bonne voie !
Sachez que l’utilisation des styles est fondamentale pour maîtriser Word et que c’est une étape préliminaire obligatoire avant de pouvoir Exceller avec Word !
Vous savez maintenant que :
Un document Word doit être structuré ;
Utiliser les styles est le seul moyen de structurer un document sereinement ;
Les styles par défaut doivent être utilisés car ils sont référencés dans de nombreux composants préconfigurés et automatisés, comme la table des matières et les hiérarchies de numérotation ;
Word est capable de gérer des exceptions aux mises en formes prévues par les styles ;
Le copier-coller est votre pire ennemi. C’est le meilleur moyen d’introduire de nombreuses exceptions et ainsi donner l’impression de dysfonctionnement de Word.
Si vous avez des questions, posez-les dans les commentaires ci-dessous. Je tâcherai d’y répondre, probablement à l’aide de nouveaux articles !
Et vous, qu’avez vous pensé de votre dernière formation Word ? Partagez votre avis dans les commentaires !
Dois-je utiliser les macros Excel ? Qu’est-ce que le VBA ? Ces deux termes (VBA et Macro) sont ont en réalité une forte relation entre elles. Les macros sont des morceaux de programme qui peuvent être ajoutés par vos soins. Ces bouts de programmes sont écrits dans un langage : le VBA – Visual Basic for Applications.
A quoi sert le VBA ? Est-ce une macro Excel ?
Qu’est-ce que le VBA ?
VBA signifie “Visual Basic for Application”. C’est un langage de programmation allégé. La version complète étant le VB.Net.
Le VBA permet d’automatiser toutes les actions que vous faites manuellement au sein des applications Office.
Prenons un exemple. Tous les mois, vous recevez des données dans plusieurs fichiers Excel différents. Puis, vous les fusionnez en suivant toujours les mêmes étapes de nettoyage des données.
Dans cette situation, il serait intéressant d’enregistrer la suite des actions que vous réalisez afin de pouvoir les reproduire automatiquement. C’est exactement à cela que sert le VBA. Pour être plus précis encore, le terme Macro désigne la fonction qui a été enregistrée et qui pourra être reproduite. Le VBA désigne le langage de programmation qui permet d’écrire les fonctions.
Commence-t-on par une macro Excel ou le VBA ?
Pour les plus rôdés d’entre vous, la réponse est « peu importe ». Pour les autres, je vous recommande de débuter avec la fonction d’enregistrement des actions (“enregistrer une macro” dans Word et Excel).
Pour accéder à cette fonction, il faut préalablement activer le ruban “Développeur”. Un clic droit sur le menu Accueil puis “Personnaliser le ruban” (idem dans Word, Excel, PowerPoint, Outlook – Fonction inexistante dans OneNote).
Puis cochez la case du menu “Développeur” pour l’afficher :
Vous aurez ensuite la possibilité d’accéder à la fonction “Enregistrer une macro” (uniquement Word et Excel). Pour les autres logiciels, pas d’enregistreur des actions manuelles ; il vous faudra écrire le code vous-même.
Et si cela ne fonctionne pas comme prévu ?
C’est à ce moment qu’il faut souvent passer par la case “Visual Basic” ou encore “Macros” >> “Editer” pour arriver dans le code qui a été produit automatiquement et le corriger manuellement.
Donc le VBA n’est là que pour automatiser des actions manuelles ?
Il serait totalement injuste de s’arrêter à cela ! En effet, à partir du moment où il est possible d’accéder à un langage de programmation, on peut faire bien plus que cela.
Il devient possible d’ajouter des composants tels que des boutons, des menus déroulants ou encore des nouvelles fenêtres pour interagir avec l’utilisateur… On rentre totalement dans le développement logiciel. On peut presque tout faire ! A condition d’apprendre à faire du développement.
Bon nombre de sites se sont spécialisés pour développer des applications complètes avec Excel en particulier.
Les feuilles de calcul sont utilisées pour sauvegarder les données et le reste n’est qu’une série d’interface avec des menus déroulants, des boutons, des listes qui ont été ajoutés afin de mettre à jour les données. Comme n’importe quelle application qui utiliserait une base de données.
Alors pour ou contre le VBA ?
Je ne tournerai pas autour du pot. Je suis personnellement un véritable puriste d’Excel, Word, etc. Devoir utiliser une macro Excel, c’est comme flirter avec l’ennemi…
Le purisme – Une macro Excel tu n’utiliseras point
Pourquoi ? Pourquoi être un puriste lorsque tant de possibilités s’ouvrent à nous ? De nombreuses raisons se bousculent à la porte pour justifier cela, faisons le tour de chacune d’elles.
Comme les macros sont surtout répandues dans l’utilisation d’Excel, je vais me focaliser sur l’utilisation de la macro Excel uniquement.
La première raison : la richesse d’Excel
Tout au long de ma carrière, j’ai pu constater qu’Excel est certainement le plus beau produit que je connaisse à ce jour. Je n’ai pas trouvé un problème qui ne puisse être résolu avec l’ensemble des fonctionnalités (hors macros et VBA) déjà disponibles dans Excel.
Même s’il m’a parfois été nécessaire de réfléchirlonguement et tourner le problème dans tous les sens, avant de finir par trouver un moyen de passer mon chemin en ayant évité le pire (= les macros).
La deuxième raison : la tranquillité de transmettre les fichiers
Eh oui, qui dit Macro, dit programmation, dit “Je peux tout faire” mais aussi “Faire n’importe quoi”. Comprenez, je peux programmer des actions malveillantes ! Et ce, de bonne foi, ou de mauvaise foi.
Par exemple, avec les macros, on peut modifier des fichiers qui se trouvent sur notre ordinateur, mais aussi sur les dossiers partagés de mon entreprise. Je peux interagir avec toutes les fonctions de mon ordinateur, mais aussi avec les équipements connectés à mon ordinateur.
C’est pour cette raison que dans les entreprises, les macros sont naturellement bloquées par défaut. Et elles peuvent être bloquées de différentes manières : interdiction de les exécuter ou interdiction de les transmettre par mail (quand je vous parlais de la peste…! ).
Depuis la version 2007, Microsoft a adopté des formats de fichiers distinctifs pour savoir si un fichier est porteur ou non d’une macro. On retrouvera la lettre “m” à la fin de l’extension “.xlsm », “.docm”, “.pptm”.
La troisième raison : si je ne peux pas le faire avec les fonctions standards, c’est que ce n’est pas le bon produit !
Pourquoi vouloir développer une application avec un langage qui est limité (VBA et non VB.Net !) ? Si j’ai besoin d’une application, alors autant en développer une ! J’aurai de toute façon besoin des mêmes compétences, mais au moins je ne serai pas limité par les fonctionnalités du langage à disposition.
Mais mes données sont dans Excel/Word/…, alors c’est plus simple d’interagir avec, non ?
Eh bien non ! Depuis 2008, le format OpenXML (format qui compose les fichiers Office) est une norme internationale. C’est à dire qu’on peut accéder au contenu sans utiliser les produits de Microsoft. Et pas seulement y accéder… On peut aussi créer, modifier des documents Office sans obligation de passer par les produits de Microsoft.
N’importe quel langage de programmation me permet alors d’accéder, comme mes macros, au contenu des fichiers Office, de les modifier, etc. Et surtout : les fichiers restent “propres”, sans macros, sans risque et sont donc transmissibles partout.
La quatrième raison : la recrudescence des virus dans les macros
Les pirates informatiques l’ont bien compris : les macros sont des applications qui passent plus facilement les barrières des entreprises ! Alors ils programment leur virus avec et les transmettent aux entreprises et aux particuliers. Le mot macro devient synonyme de risque.
Il n’y a pas de règles sans exception… Une petite macro Excel de temps en temps…
Pour une utilisation limitée, personnelle, très spécifique ou si vous savez qu’il n’y a pas d’autres solutions, alors on peut utiliser une petite macro Excel, évidemment. L’un de mes articles en fera même la démonstration pour un cas non résolu : le changement de la langue dans une présentation PowerPoint. Je n’ai pas trouvé d’autre solution que de vous proposer d’utiliser une macro !
[Tuto] Comment insérer une page paysage dans un document Word ?
Vous souhaitez insérer une page paysage dans un document Word ? Cet article est là pour répondre à cette question. Vous avez travaillé sur un superbe tableau de données, un graphique remarquable ou encore un impressionnant planning à insérer, et le problème est qu’au format portrait, cela fait un peu écrasé tout cela.
Il serait bienvenu de pouvoir insérer une page au format paysage sans que cela devienne trop compliqué…
Étape 1 : Insérer une page paysage dans un document Word – Récapitulatif
Nous avons notre document avec un super graphique en plein centre :
Nous souhaitons arriver à isoler notre super graphique pour pouvoir l’agrandir, le mettre en valeur et atteindre ceci :
Étape 2 : C’est parti pour insérer une page paysage dans un document Word
Word dispose d’une fonction extrêmement utile lorsque nous souhaitons manipuler les mises en page d’une manière différenciée. Cela s’appelle les sections.
Dans le cas présent, nous souhaitons appliquer une modification à une page entière. Le document est ainsi :
Eh oui ! Après avoir inséré notre page au format paysage, nous souhaitons ramener le document au format portrait pour la suite. Il s’agit donc d’une nouvelle rupture >> Cela signifie une nouvelle section !
La première section sera en mode portrait, la deuxième sera là pour mettre une page en mode paysage (ou plusieurs) et enfin, la troisième remettra le document en mode portrait.
Étape 3 : Comment crée-t-on ces sections ?
Commençons par nous positionner avant le graphique (où toute partie du document qui doit passer sur la partie paysage), ensuite c’est naturellement (si, si, avec le temps, on trouve cela naturel !) qu’on se dirige vers le menu “Disposition” puisque c’est ce que nous souhaitons modifier. Là, il faut ouvrir le menu “Saut de page” (et là, je l’admets, c’est déjà moins naturel…) ).
Là, il faut choisir dans la rubrique “Sauts de section” ce qui nous intéresse : “Page suivante”.
Ce saut de page est bien particulier, car il réalise également un saut de section.
Ensuite, vous réalisez la même opération juste après le contenu que vous souhaitez mettre en paysage. Et j’insiste, faites-le tout de suite ! Cela vous évitera des surprises de mise en page du reste de votre document.
Étape 4 : Passez votre contenu au format paysage
Dernière étape, la plus facile, maintenant que les sections sont en place, les modifications opérées sur cette page seront isolées à cette section.
Positionnez-vous sur la page à pivoter (dans mon exemple, avant ou après le tableau) puis, dans le menu Disposition, sélectionnez “Orientation” puis “Paysage”.
Il ne reste qu’à redimensionner votre contenu pour qu’il remplisse la page pleinement et le tour est joué.
Bravo, vous venez de mettre une page en paysage !
Avez-vous réussi à insérer une page paysage dans un document Word ?
Super ! Si vous avez encore des questions ou un petit merci, utilisez la zone de commentaires ci-dessous pour me le faire savoir !
Comparer deux documents Word est tellement souvent nécessaire… Surtout à cette époque où malgré les outils de collaboration en ligne, le nombre d’envoi de document en pièces jointes n’a jamais été élevé. Dans cet article vous découvrirez comment comparer deux documents Word avec ou sans la fonctionnalité de suivi des modifications.
Par ailleurs, tant qu’on y est, sachez que vous pouvez également comparer deux fichiers Excel entre eux ! Pour cela, je vous invite à consulter l’article Comment comparer deux fichiers Excel ?.
Préambule sur la fonction suivi des modifications avant de comparer deux documents Word
Les habitués de la collaboration sur la rédaction/révision de documents connaissent bien cette fonctionnalité : le “Suivi des modifications”. Cette fonctionnalité permet effectivement de mettre en évidence l’ensemble des modifications réalisées par une personne ou une autre sur un document.
Onglet Révision – Suivi des modifications
Lorsque chaque contributeur a bien activé cette fonctionnalité, cela met en évidence toutes les modifications.
Exemple de document original
Exemple de document modifié avec le suivi des modifications actif
Word propose plusieurs manières de voir le document. En fonction des modifications qui ont été apportées, le document peut devenir particulièrement illisible.
Dans l’onglet “Révision”, il y a quatre options pour relire le document :
Marques simples
Permet d’avoir une vue sur les paragraphes qui ont subi des modifications sans voir le détail de celles-ci.
Toutes les marques
C’est le mode de visualisation le plus détaillé. Il présente la moindre virgule, le moindre changement de police ou encore le moindre espacement qui n’était pas présent.
Aucune marque
Le document est présenté dans son possible état définitif. Aucune modification n’est mise en évidence. C’est le mode de relecture le plus adapté.
Original
Le document est dans son état initial. Aucune modification n’est mise en évidence.
Le problème, c’est qu’à plusieurs (+de deux) participants, cela reste un casse-tête de consolider toutes les modifications des uns et des autres.
La fonction « Comparer… » de Word
La comparaison des deux fichiers Word commence dans l’onglet « Révision ». Cliquez sur le menu « Comparer… ».
Onglet Révision – Fonction Comparer
Cette fonction dispose de plusieurs paramètres de comparaison des documents que nous allons approfondir.
Définir les préférences de comparaison des deux documents Word
Lorsque le menu s’ouvre, on voit d’abord les menus de sélection des documents à comparer. Les descriptions des sélections des fichiers se suffisent à elles-mêmes :
Fenêtre de sélection des documents Word à comparer
On en oublierait presque de regarder plus loin avec le bouton “Plus>>” qui va simplifier la comparaison des deux documents Word.
Sélection des options avancées de comparaison des deux fichiers Word
A moins de vouloir voir l’ensemble des modifications réalisées, je vous recommande de limiter le nombre de critères de comparaison au strict minimum. Sinon, faites le test une fois, s’il y a trop de différences, limitez le choix lors du second essai.
Cela rendra la comparaison de vos deux documents Word bien plus digeste que si vous laissiez toutes les options cochées.
Pour aller plus loin…
Uniquement pour ceux qui dispose de SharePoint (soit via Office 365, soit via leur entreprise) avec la fonction “Versionning” activée, il vous sera possible de comparer une version avec une autre sans devoir activer le “Suivi des modifications”.
A ce moment, le menu apparaît comme suit automatiquement :
Fonction de comparaison si vous utilisez SharePoint
Et l’option “Version spécifique…” nous présente le menu suivant (correspondant au nombre de versions du document présent sur le serveur) :
Liste des versions du documents Word si vous utilisez SharePoint avec le versionning actif sur votre Librairie de Documents
Et voilà !
Vous avez maintenant de quoi vous sauver d’une situation un peu pénible qui est celle d’identifier les changements que les autres contributeurs ont réalisés sur votre document.
Merci d’avoir cet article décrivant comment comparer deux fichiers Word. Si vous l’avez apprécié, je vous remercie de me l’indiquer en commentaire ci-dessous.
Et si vous avez d’autres questions au sujet de cet article, n’hésitez pas à me l’indiquer également dans les commentaires ! Merci !
[Tuto] Comment extraire les images de PowerPoint ?
N’avez-vous jamais vu une présentation PowerPoint qui vous a inspiré ? En plus, quelle chance, on vous met les supports à disposition. Vous aimeriez bien réutiliser une ou deux images présentes dans ce document (en respectant les droits d’auteur bien sûr). Il se trouve que vous pouvez extraire toutes les images des fichiers PowerPoint, Word, et même Excel en quelques clics ! Et non seulement extraire les images, mais tous les sons et toutes les vidéos !
Et je tiens le pari de le faire en moins d’une minute, montre en main !
Tous les documents Office sont des dossiers compressés.
A ce stade de la lecture, vous vous demandez si on parle bien de la même chose… C’est normal.
Maintenant, nous allons préparer votre fichier pour pouvoir extraire les images de PowerPoint.
Depuis que Microsoft a mis au point les formats .docx, .xslx, .pptx, « .(ancienne extension document office)+x », les fichiers sont des dossiers compressés que l’on peut décompresser et ainsi entrer dans les entrailles du fichier et en récupérer le nectar. Suivez le guide !
Étape 1 : Faites-en une copie de votre fichier original
A ce stade, rien de plus simple, un simple CTRL+C suivi d’un CTRL+V de votre fichier dans l’explorateur et vous avez votre document prêt pour l’extraction.
Copiez votre fichier avant de commencer à extraire les images de votre PowerPoint, Word ou Excel
Étape 2 : Assurez-vous d’afficher les extensions des fichiers dans l’explorateur (.pptx)
Dans votre explorateur de fichiers, si vous ne voyez pas le .pptx, il faut aller décocher l’option “Masquer les extensions des fichiers dont le type est connu” depuis les options d’affichage de l’explorateur.
Pour cela, après avoir ouvert un explorateur de fichiers :
Sélectionnez l’onglet « Affichage »
Cliquez sur le bouton « Options »
Sélectionnez l’onglet « Affichage » de la nouvelle fenêtre
Recherchez l’option “Masquer les extensions des fichiers dont le type est connu”
Décochez cette case et appliquez
Désactivez l’option « Masquer les extensions des fichiers dont le type est connu »
Étape 3 : Avant dernière étape avant d’extraire les images de PowerPoint. Changez l’extension de votre fichier de .pptx en .zip
C’est à ce moment que l’alchimie opère. Votre fichier Office se présente comme un fichier zip ! Sachez que cette manipulation fonctionne uniquement car les fichiers Office sont effectivement de tels fichiers.
A ce moment, vous recevrez un avertissement qui est normal. C’est bien pour cela que je vous recommande de travailler sur une copie de votre fichier. Vous pouvez accepter ce changement sans courir aucun risque.
Votre fichier est prêt à être exploité.
Étape 4 : Prêt à extraire les images de PowerPoint
Il ne reste plus qu’à récupérer les contenus. Vous pouvez soit naviguer dans le dossier compressé (en double-cliquant dessus), soit extraire son contenu par un clic droit, puis « Extraire tout… ».
La structure interne sera toujours identique à l’affichage ci-dessous. En effet, les applications Office s’appuient sur elle pour bien fonctionner. Grâce à cette astuce, vous pouvez découvrir l’organisation interne des fichiers Office.
Extraire les images de votre PowerPoint, Word ou Excel en naviguant dans le dossier « media »
Étape 5 : Est-ce que cela a fonctionné pour vous ?
Si cette astuce vous plaît, faites-le moi savoir dans les commentaires ci-dessous. Vous pouvez également utiliser la page Contact.